Des objets et des visages saisis au fil du tournage
Les Wahgoshigs fabriquent de nombreux objets artisanaux : des capteurs de rêves, des ceintures perlées, des colliers, des robes de cérémonie ou encore des porte-bébés en peau d’orignal. L’aspect commercial est secondaire, mais on peut acheter certains objets dans la réserve ou dans la région.
La cérémonie du calumet permet d’accueillir les visiteurs. June Black (au centre, jouant du tambour) est devenue maître de cette cérémonie après de nombreuses années d’apprentissage. Le calumet représente la communication avec les esprits. Dès que le calumet est allumé, les esprits sont présents. Chacun le fume en prenant un moment personnel pour se recueillir, puis vient un temps de partage.
Un groupe de tambourinaires de la Première Nation Timiskaming est venu participer à la cérémonie pour le nouveau conseil de bande. La cérémonie commence par des chants sacrés, puis tout le monde est invité à marcher en cercle en suivant le rythme des tambours.
La porteuse de calumet June Black et deux membres de la communauté présentent des offrandes au drapeau du groupe de tambourinaires : de l’eau, des petits sacs de tabac et des tissus. Le drapeau est sacré. Ses couleurs et son nom ont été choisis par les esprits et révélés par des visions.
Un camion de Wahgoshig Resources Inc. La communauté est fière d’être propriétaire de ses camions, qu’elle entretient et loue à des compagnies minières de la région.
Cheryl Tremblay est la coordinatrice du projet pour les Wahgoshigs. Elle a été choisie par le chef pour faire le lien entre les invités et le conseil de bande. Elle a fait connaître le projet auprès des membres de la communauté, a aidé à préparer le programme de la semaine et a accompagné les invités tout au long de leur séjour.
Le groupe des invités francophones à leur arrivée : ils se rencontrent pour la première fois et font connaissance avant de passer deux semaines ensemble dans la réserve.
La vue sur le lac Perry depuis l’auberge Little Fox : les invités francophones sont immédiatement conquis par la beauté du lieu. Des visiteurs de Timmins ou de Toronto viennent ici pour pêcher, se reposer ou passer la journée en famille.
Betty Singer est une des artistes visuelles de la réserve : elle peint des tableaux et des boîtes décoratives. Comme les autres artistes de la communauté, elle s’intéresse aux motifs traditionnels, aux symboles autochtones et aux paysages habités par les loups ou d’autres animaux.
Les chiens sont en liberté dans la réserve. Ils sont nourris par les habitants, mais chassent aussi en meute. Ils participent à la vie de la réserve.
Le groupe des « grands-mères » a été formé par une poignée de femmes très engagées socialement. Elles se réunissent et interviennent dans les situations de crise ou lorsqu’un membre de la communauté est en difficulté.
Il n’est pas rare de croiser dans la réserve des invités de l’extérieur. Ils viennent de Lituanie ou du Mexique pour apprendre les traditions autochtones et s’en imprégner. Ils demeurent parfois dans la communauté pour des périodes prolongées et peuvent être invités à participer aux cérémonies comme gardien du feu ou porteur d’eau.
L’auberge Little Fox, sur le lac Perry, à 15 minutes de la réserve. Il y a un restaurant très populaire au bord du lac. L’auberge affiche complet un an à l’avance pour la saison haute.
Les bleuets poussent en abondance dans la réserve. Pendant la saison des bleuets, ils sont dans toutes les mains et sur toutes les tables. Ils servent aussi d’offrandes lors des cérémonies.
Le ruban rouge parfois porté par les hommes lors des cérémonies représente le feu.
Les Wahgoshigs ont proposé aux invités de confectionner des sachets de tabac pour participer à une cérémonie. Godelive a appris à le faire et a transmis les explications aux autres membres du groupe. Le tabac est une offrande traditionnelle : on trouve parfois des petits sacs de tabac accrochés aux arbres dans la forêt.
Ce panneau peint par Lorena Singer représente les symboles de la nation Wahgoshig. Les membres de la communauté appartiennent soit au clan de l’ours soit au clan de l’aigle. Ces deux animaux sont très respectés : on ne tue pas l’ours chez les Wahgoshigs, et si un aigle est retrouvé mort, son corps est remis à un ancien, qui prendra soin de la dépouille.
Cette tente à sudation est située dans la cour d’Elizabeth Babin, une « grand-mère » très respectée dans la communauté. Elizabeth est maître de la cérémonie de la pleine lune. Cette tente restera dans sa cour pendant toute la saison des cérémonies. On discerne, dans le sable, le cercle dans lequel est allumé le feu sacré.
Une des quelques trappeuses de la communauté, Mimi Tremblay, trappe la martre, le renard, le loup et le castor. Les Wahgoshigs agissent comme les gardiens du territoire et les protecteurs des animaux qui y vivent. Ils chassent pour l’autosubsistance et remercient l’animal d’avoir donné sa vie pour eux : près de 95 % de la viande consommée dans la réserve est de la viande sauvage.
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