Aujourd’hui était une journée que Njacko avait bien attendue. Nous allons participer à un atelier musical avec les enfants de la réserve. J’avais hâte parce que je pourrais faire une comparaison directe entre le rythme du tam-tam et celui du tambour amérindien.
Ce jour-là, j’ai compris que la musique est une forme de communication avec les esprits et le tambour est une forme de connection ou d’accès à cette possibilité. La personne qui tient le tambour doit faire preuve de respect dans tous les aspects physique. Claudette, une enseignante (ou guide) du tambour, nous a dit qu’on ne peut pas toucher le tambour si on a bu de l’alcool ou de la drogue. Elle nous a dit que la plupart des chansons ont des origines spirituelles parce qu’elles viennent dans des rêves ou sont enseignées par leur guide (teacher).
Njacko nous montre comment jouer son tam-tam en faisant recours à son enfance. Il nous montre comment fabriquer des maracas et nous avons même chanté en créant le rythme de la musique avec les tam-tams, la cloche de vache et nos maracas.
Pendant le déroulement de l’activité j’ai réalisé que seul un petit pourcentage des enfants de la communauté était présent. C’est dommage parce que nous avons vu plusieurs enfants lors de la cérémonie et lorsqu’on se promenait dans la réserve.
Malgré tout, j’ai pu réaliser que la musique a plusieurs manifestations. Elle peut être une manière de s’amuser, d’exprimer ses émotions, et dans ce cas, une manière de guérir son esprit et de communiquer avec les ancêtres.
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